Résumé : La question est anodine et la réponse beaucoup plus complexe en comparaison du prix d’une commodité classique. Car au-delà des coûts associés à l’électron (production, transport, distribution, commercialisation, en suivant la chaîne de valeur classique de l’industrie) et derrière des acronymes multiples composant la facture (CSPE, TCFE, CTA, etc.), on trouve des systèmes industriels qui, depuis dix ans, n’ont cessé d’être réinventés et déconstruits et qui continuent de l’être. Et au-delà d’un système industriel en constante évolution (la Loi NOME rajoutant une étape), le prix de l’électricité comporte également le financement de filières industrielles comme des éléments clés de solidarité nationale.
Dans une période compliquée où la question du nucléaire revient au centre du débat énergétique, il n’est pas inutile de réviser les fondamentaux de ce qui fait un système industriel pensé il y a 65 ans, déconstruit depuis 10 ans et qu’il est nécessaire de repenser à nouveau.